Télésecrétaire, état d'esprit + attitude = conséquences

Publié le par Télésecrétaire

Télésecrétaire, état d'esprit + attitude = conséquences

L'histoire de Laurent Marchand est une image qui peut expliquer pourquoi vos affaires ne se développent pas. Les soucis qui s'accumulent au quotidien, l'angoisse en relation avec le manque d'argent sont toujours inconsciemment des barrières à la réussite. Aidez vous à vous aider à libérer vos attitudes négatives.

 

J'ai obtenu l'accord de Laurent pour publier son récit de tranche de vie.


"Il y a bientôt 15 ans, en été, ma femme vivait les derniers mois de sa grossesse. Nous avions convenu que, jusqu’à l’accouchement et quelques semaines après, j’arrêtais les allers-retours incessants, moi qui avais l’habitude de parcourir la France pour mon activité professionnelle.

Une de nos amies, en apprenant la nouvelle sauta sur l’occasion pour me demander de lui rendre service. Elle avait un magasin de lunettes dans une ville voisine et avait surpris la veille, un de ses employés, embauché pour l’été, piquant dans la caisse.
"Puisque tu es par ici, je t’engage, comme ça tu restes à proximité, tu entres un salaire et moi, je peux me sentir en confiance." J’acceptais.
Me voici donc vendeur de lunettes de soleil pour trois mois d'été, dans un magasin plutôt chic avec quelques modèles bon marché et d’autres plus chers, beaucoup plus chers.
Le premier mois, fût un régal, je jouais au vendeur, conseillais les gens, apprenais plein de choses intéressantes et tombait un chiffre d’affaires jamais réalisé jusque-là!
Mon amie était très heureuse et moi aussi. Ma femme se sentait rassurée de me savoir à proximité. Nous profitions de ce moment pour préparer la venue du bébé, bref... que du bonheur!
Le deuxième mois, pareil, j’étais à l’aise, prenais de l’assurance et des initiatives, tout allait au mieux. Puis, vers la fin du mois, une tuile, je reçois un rappel d’impôt imprévu, une grosse somme, deux fois ce que j’allais gagner dans le mois avec la vente des lunettes. Dans le même temps, nous dépensions beaucoup pour acheter les fournitures nécessaires à la venue du bébé. Cette facture nous mettait dans une situation financière catastrophique.

J’essayais de gérer ça au mieux, sans que cette humeur ne vienne parasiter mon travail au magasin. Mais mon amie semblait s’inquiéter. Plus elle s’inquiétait et plus je faisais celui qui allait très bien. Finalement, elle me dit "Ça va toi en ce moment?", évidemment, je lui disais que tout allait bien. "T’es sûr ?", je confirmais, je ne voulais pas la mêler à cette histoire. Toutefois, cela m’intéressait de savoir ce qui me trahissait... "Pourquoi? Un souci?. Elle me répond intriguée "Il faut que je te montre quelque chose". Elle part dans son bureau et revient avec un paquet de feuilles volantes.
"Voilà, ce sont tes chiffres de vente... Regarde. Depuis que tu es ici, tu fais une moyenne de vente (on considèrera une échelle de 1 à 10) de 8 avec des pointes à 9 ou 10. Mais depuis une semaine, ta moyenne est descendue à 5 et parfois, tu fais des ventes à 4, voire 3, ce qui veut dire que tu te mets à vendre uniquement les modèles bon marché. C’est typique des vendeurs qui ont des problèmes d’argent... T’as des problèmes d’argent?"
Un peu soufflé, un peu coincé aussi, je lui ai confié ma situation. Et là, je l’ai vue rassurée. Après un temps de réflexion, elle me dit : "Tes problèmes financiers ont transformé la vente par plaisir en vente par besoin. Débarrasse-toi du besoin, trouve un moyen de te rassurer et reviens à la vente pas plaisir, c’est impératif. Ce n’est pas le produit que tu vends, c’est ton plaisir de vendre le produit. Ça, le client le sent. Si un vendeur est heureux de vendre, c’est que le produit est bon."

Ça m’a pris quelques jours, elle m’a beaucoup aidé et les chiffres sont remontés en flèche. De plus, étant payé à la commission, elle ne manquait pas de me rappeler que tout ce que j’accumulais en prime m’éloignait du besoin et me rapprochait du plaisir.

Le troisième mois, nous sommes allés au-delà de tout ce qu’elle espérait. Jamais son chiffre d’affaires n'avait été aussi bon. De plus, notre petit jeu de nous rapprocher du plaisir irradiait les autres vendeurs et créait une ambiance de travail exceptionnelle.

Depuis j'essaie d'être toujours vigilant et dès que je sens poindre le besoin, je change et retourne vers le plaisir."


 

 

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